28. BRUCH Max (1838-1920) Compositeur all. - Belle déd. A.S., «A Monsieur René Miche (le frère du violoniste Paul Miche) - Souvenir de Max Bruch - Berlin, 11/6 1909», au dos d'une PHOTO (in-12) mi-buste le représentant de face. Le portrait, fort beau, porte huit traces de grattage le long des bords, loin du visage, probablement à cause d'un ancien montage. [140.-] 150.-
29. CANOVA Antonio (1757-1822) Sculpteur italien - L.S. avec compliments autographes, 3 pp. 4° ; Rome, 30.X.1821. Quelques mots rongés par l'encre mais parfaitement lisibles. Belle pièce néanmoins. En italien. [700.-] 750.-
Longue lettre à une «Eccellenza» qui lui propose de travailler à un monument à la mémoire du général Winspeare. Bien que très flatté, Canova décline l'offre et en explique les raisons. Il s'engage cependant à exécuter l'œuvre si on veut bien lui en laisser le temps et devant se rendre prochainement à Naples, il ira s'entretenir de l'affaire avec son correspondant.
D'une famille catholique originaire du comté de York, le général David WINSPEARE (1704-1764) avait quitté l'Angleterre à l'époque des guerres de Religion pour s'établir à Naples ; un de ses descendants, portant le même nom, fut poète.
30. CARDUCCI Giosuè (1835-1907) Célèbre poète italien, prix Nobel en 1906 - L.A.S., 2 pp. in-8 ; Bologne, 14.VI.1892. Inédite. [375.-] 400.-
Intéressante missive à un confrère auquel il retourne un manuscrit ainsi que des épreuves : «... Bene, tutte due. La relazione su le materie archiviali e gli statuti di Forlì mi pare importante e fatta con piena conoscenza e secondo dottrina...». Dès la fin de la session des examens, «... mi avvicinerò a Roma...», conclut-il.
31. CAVOUR Camillo (1810-1861) Homme d'Etat, l'un des artisans de l'Unité italienne - L.A.S., 3/4 p. in-12 ; (Turin, août 1855). [550.-] 585.-
A Luigi CIBRARIO (1802-1870), son ministre des Affaires étrangères dans le nouveau Cabinet que Cavour avait formé le 31 mai précédent, pour lui transmettre «... la quì unita domanda ; lo prego a secondarLa non potendo avere inconvenienti di sorta» !
Une date, écrite à l'époque sur la IVe page («A Firenze, 14 agosto '55»), laisse supposer que ce billet peut être lié à l'incident diplomatique qui éclata quelques jours plus tôt entre la Sardaigne et l'Autriche, alors qu'un membre de la Légation sarde à Florence s'était vu refuser l'«exequatur» par le gouvernement grand-ducal pro-autrichien.