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371. SPOHR Louis (1784-1859) Compositeur, chef d'orchestre et
violoniste allemand - L.A.S., 3 pp. in-4 ; Cassel, 13.VIII.1834. Adresse et
marques postales sur la IVe page. Petit manque à la 3e page, à
l'endroit du sceau. En allemand. (800.-) 500.-
C'est au pianiste et compositeur Peter PIXIS (1788-1874) - qui, dans sa
jeunesse, avait vécu à Vienne et était devenu un familier de Beethoven
et Schubert - que Spohr adresse cette intéressante lettre où il est
question d'une cantatrice, protégée de Pixis, dont on parle
favorablement du talent et qu'il aimerait entendre. Un concert n'est pas
recommandé dans l'immédiat, car il est préférable qu'il soit donné devant
un public de personnes influentes... Spohr suggère donc d'attendre la
prochaine saison, qui verra alors le départ d'une cantatrice («... da
unsere jetzige Primadonna alsdem abgehen wird...»). Pour ce qui le
concerne, tout va bien : «... auch ich befinde mich gut... kann nur nicht
viel neues schreiben, da ich zu viel im Theater zu thun habe. Doch
hätte ich in diesem Winter ein... Oratorium zu beenden...», depuis
longtemps commencé, etc.[Voir aussi le numéro 254]
372. [Berlioz] SPONTINI Gasparo (1774-1851) Compositeur italien,
directeur de la musique de l'impératrice Joséphine, grâce à laquelle il put
faire jouer sa Vestale à l'Opéra, en 1807 - L.A.S., 1 p. in-8 gr. ; Paris,
«Ce lundi matin 3 7.bre» [1838]. Petite déchirure réparée touchant la
signature. (500.-) 350.-
Relative à des répétitions à l'Opéra de Paris du Benvenuto Cellini de
BERLIOZ, dont la première allait être donnée le 10 septembre 1838 à
l'Académie royale de musique. «... J'ai manqué avant hier la répétition
de Berlioz, pour ne pas avoir osé me présenter à la porte de l'Opéra,
dans la crainte d'un second affront...», écrit Spontini qui tente d'obtenir
ici de son correspondant une ou deux places «... où il ne fallut pas s'y
rendre à coups de poings à quatre heures...» ! Après quatre
représentations données dans une ambiance exécrable, l'opéra dut être
retiré et Berlioz essuya un échec cuisant ; il écrira dans ses Mémoires :
«... Benvenuto fut égorgé à l'Opéra...». [Voir aussi le numéro 58]
373. STAËL, Germaine Necker de (1766-1817) Célèbre femme de
lettres, fille du banquier et homme d'Etat d'origine genevoise - L.A., 1 p.
in-8 datée «ce 29». Adresse autographe au dos. (600.-) 400.-
Intéresant billet inédit «pour Madame de Girando», Annette de
RATHSAMHAUSEN (1770-1824). «Dites-moi... je vous en prie des
nouvelles de Girando. Si j'avois espéré le voir, si je n'avois pas craint de
vous déranger, je serais chez vous..., mais mon cœur et ma pensée sont
avec vous...». Elle ne compte plus sur la venue de l'un d'eux, car elle
les «... regarde tous les trois comme inséparables...», mais elle reste
dans l'attente de leurs nouvelles. Elle signe de son paraphe : un simple
trait de plume. Annette de GÉRANDO, épouse du philosophe, et
Madame de Staël, s'étaient connues vers 1799. Un rapport de haute
estime réciproque s'était aussitôt installé entre les deux femmes. Jusqu'à
présent, une seule lettre (de 1815) de Mme de Staël à Gérando était
connue ; celle que nous proposons ici est donc inédite et pourrait se
placer dans les années 1812/1815.
374. STEPHAN, Heinrich von (1831-1897) Ministre allemand,
chargé de l'organisation des services pos-
taux de l'Empire - P.A.S., 12°
obl. ; (Berlin, vers 1895). (250.-) 150.-
Enveloppe portant l'adresse du ministre des Finances, futur
vice-Premier ministre prussien Johannes von MIQUEL (1828-1901), et,
au-dessous, la signature de H. von Stephan. Joint : petite coupure d'un
ancien journal, avec portrait, le concernant.
375. STRAUSS Richard (1864-1949) Compositeur allemand -
Signature autographe («Dr Richard Strauss») sur feuillet in-8. (250.-)
150.-
376. STRAUSS Richard - TROIS L.A.S., en tout 8 pp. in-8 ;
Garmisch, 14, 15 et 19.II.1919. En-tête de sa «Landhaus». Trous de
classement. En allemand, avec traduction. (3000.-) 2000.-
Importante correspondance adressée au dramaturge autrichien
HOEDEL (-1950), plus tard collaborateur de Clemens Krauss, au sujet
de la mise en scène de La Femme sans ombre à l'Opéra de Vienne, le
10 octobre 1919.«... La première, à Dresde, de Die Fraus ohne
Schatten doit avoir lieu le 13 Octobre, vu certaines circonstances que
Reiner m'impose. Je vais m'arranger pour reporter la représentation à
Vienne au 25 Septembre...», propose Strauss dans sa première missive,
soulignant qu'il va pouvoir ainsi assister aux répétitions de Munich et de
Dresde. «... Si vous désirez un Glasharmonica, faites-le moi savoir...»,
etc.
Dans sa deuxième lettre, il écrit : «... Ich glaube, Sie haben meinen
Probenplan missverstanden. Es sollte nur die Anzahl und
Grundeinteilung der notwendigen Proben enthalten. Wie dieselben in's
laufenden Repertoire einzufügen wären, musste naturlich Ihnen
vorbehalten bleiben...». Strauss passe ensuite en revue certains détails
relatifs aux représentations programmées pour l'été et souligne que l'on
tient à Dresde à faire passer La Femme sans ombre à la soirée de
clôture du festival d'automne ; d'autre part, tenant absolument être
présent aux trois premières et décisives représentations, il ne peut
accepter une représentation simultanée à Munich et à Dresde. La
lecture de la très longue et très belle troisième missive nous révèle
que tous ces problèmes ont été résolus et que différents accords ont
été pris, notamment pour ce qui concerne certaines répétitions.
«... Beginnen Sie aber am ersten August... als der Wagneropernsaal mit
Knote, Morena und das Mozart mit Bosetti, Ivogün in Der Frau ohn
Schatten unbeschäftigt ist. Das muss gehen...», etc. Textes
vraisemblablement inédits.
377. STRAUSS Richard - MUSIQUE A.S. sur page in-8 obl. datée
«9.12.24». (2000.-) 1200.-
Huit mesures tirées de son charmant opéra en 2 actes «Intermezzo»,
créé à Dresde le 4.XI.1924 avec Lotte Lehmann et Joseph Correck. Sur
joli papier à musique de petit format, souvent utilisé par Strauss pour
esquisser ses compositions.
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