82. GRAZIANI Rodolfo (1882-1955) Maréchal italien - Signature autographe «Rodolfo Graziani» sur feuille d'album in-8 gr., signée aussi par le diplomate Dino ALFIERI (1886-1966), par deux députés fascistes, par l'ambassadeur allemand à Rome, Hans Georg von MACKENSEN (1883-1947) et sa femme Winifred, ainsi que par une autre personne. (Juin 1938).[110.-] 125.-
83. GRÉGOIRE XVI - B. A. Cappellari (1765-1846) Ancien camaldule, élu pape en 1831. Très conservateur, il condamna les doctrines libérales défendues par Lamennais - P.A.S. «Gregorius P. P. XVI», 1 p. in-4 ; Rome, 2.IV.1845. Sceau de cire rouge brisé et incomplet. [750.-] 800.-
Au bas d'une «Supplique» émanant de la vieille marquise Alexandrine de MONTRICHARD et de deux de ses proches qui sollicitent une «... indulgentia Plenaria in articulo mortis...», le pape donne de sa main son approbation («Annuimus pro gratia») qu'il signe et date en latin. La pièce est authentifiée par le secrétaire particulier de Grégoire XVI, le futur cardinal Francesco de' MEDICI (1808-1857).
84. GRISI Giulia (1811-1869) Cantatrice italienne de grande renommée - L.A.S., 1 p. in-4. Adresse autographe sur la IVe page. [330.-] 350.-
Au baryton Antonio TAMBURINI (1800-1876), premier interprète de nombreux opéras de Donizetti et Bellini. «... Je suis extrêmement flattée de ces vers... je ne mérite pas toutes ces louanges et toutes ces belles choses... Je n'ai aucune objection à ce qu'ils soient imprimés...».
85. GUILLAUME de Hohenzollern (1882-1951) Le Kronprinz d'Allemagne, fils de Guillaume II - PHOTO signée et datée «1922» sur le support, crayon brun, 8°. Message A.S., 9 lignes au dos. Wieringen, 15.VI.1922. [185.-] 200.-
86. [Mozartiana] GUILLAUME V d'Orange (1748-1806) Prince et Stathouders de Hollande, renversé par les armées révolutionnaires françaises. Il fut l'un des protecteurs de MOZART, qui lui dédia certaines de ses œuvres - L.A.S., 1 p. in-4 ; La Haye, 18.III.1794. [700.-] 750.-
Lettre historique de ce protecteur de Mozart qui donne ici au commandant en chef des armées alliées contre les forces révolutionnaires françaises, le duc Charles Guillaume Ferdinand von BRUNSWICK (1735-1806), l'ordre de détruire des bateaux ennemis «... avant de diminuer la ligne de Défense & d'ôter les Batteries le long du Hollantsche Dreps & du Breibuch...» à moins que son correspondant ne trouve le moyen «... de fermer le D intel & le Roode Vaert...». Le prince commente l'idée du duc relative à l'équipement de certains vaisseaux et ajoute des recommandations dans un long post-scriptum où il est question de vingt cinq vaisseaux prêts à renforcer la flotte pour aller brûler les navires dont les Français se sont emparés.
Le duc de Brunswick est l'auteur du célèbre «manifeste» portant son nom, proclamation lancée durant l'été 1792 menaçant le peuple parisien, notamment les Jacobins, d'une vengeance exemplaire si le moindre outrage était fait à la famille royale. Ce manifeste avait pour but d'effrayer les forces révolutionnaires, mais il ne fit que raviver leur colère et contribuer à la journée révolutionnaire du 10 a oût 1792.